1956
Invité à séjourner chez monsieur et madame Stirl, Olivier Lérins débarque un beau matin à Barcos-les-Bains, station climatique du Pays basque.
On n’est pas venu l’attendre à la gare !
Par rapport à son précédent séjour dans leur maison de Savoie, Olivier (peintre de son état) est déçu. La situation a évolué ; l’état de Mr Stirl ( anglais typique, architecte de son état) tuberculeux de longue date, semble avoir empiré ; mais il se tient parfaitement bien et allume toujours sa pipe qu’il ne peut plus fumer. Sa femme, pour qui Olivier nourrit un amour non avoué et apparemment platonique, a beaucoup changé. Elle élève désormais deux gros chiens qui ne la quittent pas et ils se témoignent une affection débordante ; il y a aussi ( oh horreur…) un couple de ouistitis. Par ailleurs cette femme est toujours pleine de vie ( « électrique » pense Olivier) mais elle lui bat froid . Les échanges verbaux sont décevants, hostiles, ou superficiels…
La situation s’envenime, Olivier finit par soupçonner qu’on veut se débarrasser de lui, voire le tuer carrément…
Le lecteur pense que le couple est sous tension, parce que Mr Stirl va mal et que la mort approche. Mais pourquoi ont-ils invité Olivier dans ces conditions, qu’attendent-ils de lui ? Qu’il ne leur donne évidemment pas…
Un huis-clos étouffant, plein de non-dits…une langue soutenue très belle ! description du Pays Basque et d’un Cambo-les bains spécialement mortifère qui ne plaira pas aux autochtones