La Martinière, 2018, 346 pages.
Ari Thor doit faire la lumière sur une affaire qui remonte à plus de 50 ans. Un homme Hesdin, vient lui demander ce qui a pu arriver à sa tante, Jorrun, qui est décédée quelques mois après sa naissance en ayant avalé de la mort aux rats en place de sucre dans son café.
Accident ou suicide ? L’affaire a été classée. A cette époque les parents de Hesdin son oncle et sa tante vivaient tous à Hedinfjördur, un endroit éloigné de Siglufjördur, la ville la plus proche, où Ari Thor exerce son métier.
Les deux couples avaient repris une ancienne ferme, qu’ils ont rapidement quittée après le décès de Jorunn. Une photo a été mise en circulation qui représente les deux couples et un jeune homme employé sans doute là, qui tient le bébé (on est en 1957 peu après la naissance de Hesdin).
Ari se fait aider de la journaliste Isrún, dont on a fait la connaissance dans « Nátt « ; elle est très énergique et aide beaucoup à la résolution de l’enquête. Mais bien que ce personnage soit agréable, elle enquête sur une autre affaire sans rapport avec la première, ce qui gâche un peu les choses. Cette autre enquête est trop rapide, on n’a pas le temps de s’intéresser aux protagonistes qu’on ne fait qu’entrevoir et on préférerait être centré sur l’enquête d’Ari…
On remarque qu’Ari n’a pas encore d’enfant dans cet opus alors que dans « Mörck « que j'ai lu en second il est père… le livre paru en second est donc en fait le quatrième ; en effet, dans Nátt, Ari est séparé de Kristin, et n’a pas d’enfant. Dans Sôtt (le volume que j’ai en main) ils sont réconciliés et envisagent de procréer. Et dans Snjör, il vient de s’installer à Siglufjördur, avec Kristin, et a une aventure avec une autre femme, qui compromet cette relation.
Donc l’ordre des romans est 1) Snjör. 2) Nátt. 3) Sôtt. Et 4) Mörck ; (ce qui ne correspond nullement à l’ordre dans lequel les romans sont parus en français).
ça n'a pas l'air, mais j'ai lu presque tous les Jonasson! ce ne sont pas des chef d'oeuvre loin de là, mais les intrigues sont correctes, je regrette cependant le manque de belles descriptions...