200 pages, 2017.
Titre original : The Risen
Une fille nue apparaît près d’une rivière et elle plonge ; deux frères qui pêchaient la truite, l’ont aperçue. Et veulent la revoir, ce qui sera assez facile.
Ils auront l’occasion de s’amuser un peu, pour la première fois d’une vie dominée par le grand-père , tyran domestique, qui les élève avec beaucoup de sévérité, et sans craindre le recours à l’illégalité.
Bien plus tard, la soixantaine arrivée, le corps de l’ondine est retrouvé, émergeant de la rivière. Le frère aîné est devenu chirurgien comme son grand-père le voulait ; l’autre frère se noie dans l’alcool, depuis ce fatidique été, où « Ligeia » est repartie pour sa Floride natale ; c’est du moins ce que disait Bill, mais de toute évidence, il mentait… Eugene veut savoir la vérité.
le personnage d’Eugène m’a lassée, car il est veule et sans aspérité ; toute une vie à se noyer dans l’alcool, puis à la découverte du cadavre, il contraint son frère à lui révéler quelque chose de plus … mais cela ne le rend pas plus attrayant.
Le sujet du livre n’est pas cette amourette de jeunesse mais comment l’infâme tyran qu’est le grand-père mène son monde grâce au chantage et à l’argent, et intimide toute la contrée. Un abominable personnage… !
L'écriture de Ron Rash est toujours belle mais ce récit m'a laissée dubitative, je le trouve plutôt quelconque par rapport à ses précédents romans.
De lui, il me reste à lire "Incandescences" un recueil de nouvelles, et Serena...