LP, 1989, 856 pages
Titre original: Painting the Darkness
1882 ; William Trenchard un peu plus de trente ans est marié à Constance ; ils vivent dans une belle propriété à St John’s Wood. William appartient à la haute bourgeoisie et est associé à l’entreprise familiale Trenchard and Leavitt ; le métier ne lui plaît guère. Constance est la fille d’un chanoine qui officie à la cathédrale de Salisbury. Ils sont mariés depuis 7 ans et ont une petite fille bizarrement appelée « Patience » . Onze ans plus tôt Constance a perdu son fiancé sir James Davenall ; il a laissé un mot annonçant son suicide sans en donner la raison.
Voilà qu’arrive au logis des Trenchard un individu qui prétend être le fiancé disparu.
Cependant , Constance qui aime toujours James a très envie que ce soit lui…
Le prétendu James Davenall s’est également présenté dans sa « famille « chez sa mère, son frère , son oncle … dans leurs demeures respectives ; Il ressemble beaucoup à James,mais ceux qui l’ont connu s’accordent à repousser l’idée que ce serait lui…
Trenchard doit entrer en contact avec la famille aristocratique du prétendu James. Un milieu dans lequel il n’aurait pas été reçu sans cette étrange affaire, et s’y trouve gêné.
Le médecin de famille est convoqué , fait des révélations troublantes...
Le conflit ne fait que s’envenimer, tandis que Constance se rapproche de plus en plus de son prétendu ex fiancé !
l’affaire prend une drôle de tournure, James veut un procès espérant se faire reconnaître pour l’héritier Davenall… et écarter l’époux légitime de Constance .
William entreprend une enquête serrée pour démasquer l’imposteur. Il découvre quelques indices intéressants, mais a affaire à forte partie…
Un gros pavé ! Parfait pour l'été il se lit très bien, en dépit de certains personnages agaçants comme le nommé Plon-Plon le descendant de Napoléon, présenté comme un fainéant bavard et hédoniste, et qui, c'est un comble! ne sert pas l’intrigue… les descriptions sont scolaires mais soignées, les personnages plus ou moins stéréotypés : les femmes ne font rien d’intéressant ( en même temps on est dans l’époque victorienne…).