Un matin d’août 1995, Daniel Hardesty, douze ans, et son père Fran, qu’il n’a pas vu beaucoup depuis la séparation de celui-ci d’avec sa mère, prennent la route pour le nord de l’Angleterre. Un road-trip qui représente une chance de resserrer leurs liens.
Fran, qui travaille sur les décors d’une série télévisée, L’Artifex, dont Daniel est fan, lui a promis de lui faire visiter les studios à Leeds. Cependant, plus les kilomètres défilent, plus les mensonges et le désespoir de Fran se dévoilent au grand jour, le poussant à des actes d’une violence inouïe.
Ça commence comme un bon thriller psychologique avec de l’action, mais hélas, on commence à se lasser lorsque Daniel le narrateur nous inflige la lecture de l’Artifex , ce conte pour enfant et nous l’inflige presque totalement ! Nous ne sommes pas des enfants… il aurait pu se contenter d’en donner quelques extraits, courts de préférence…
Mais ce n’est pas le seul défaut ! Le narrateur s’épanche beaucoup trop… perd du temps à nous expliquer ses états d’âme sans que cela soit original, ou simplement apporte des informations supplémentaires. S’en tenir aux faits eût été bien plus productif. Du coup, on lit très vite en diagonale, on passe des pages, et le dernier chapitre consacré à la vie adulte de Daniel est la plus frustrante. D’autant qu’on a compris depuis le début qu’il s’adressait à son fils (présent ou à venir, peu importe…).