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Vendredi 16 mars
Cipro jusqu’à valle Aurélia puis un genre de RER la ligne fr3 et descend à Trastevere remonté la via Trastevere longue avenue plutôt sale ; place Ste marie de Trastevere : à la porte de cette basilique sort un corbillard et l’on s’est baladé dans les ruelles attendant la fin du service funèbre.
Mosaïque aux oiseaux : conseil d’aller à San Clémente (demain)
Après repas de pizza monté colline du Janicule temple de Bramante photo de la ville vue d’en haut : je vois enfin le fameux château Ste Ange : je le trouve moche de loin.
Ensuite traversé le Trevere ( Tibre) pour rejoindre la piazza Navone; j’ai insisté j’adore les fontaines : et là je suis charmée : fontaine aux quatre fleuves , celle de Neptune ; celle du Maure !! Armand a mangé une glace, on a pris le 92 à l’arrêt des Cinq Lunes pour rentrer : achat le Monde du 16 Mélenchon prépare meeting pour le 18 .
Samedi 17 mars
Cinquanta nueve…
Partis à 9h 30 pour métro Colosseo avec idée visiter basilique San Clemente : en fait on a vu Sant Quatro Coronari avec charmant petit cloître ; Sant Giovanni de la Trano ; et enfin Sant Clemente : on s’est enfoncé dans les profondeurs d’une habitation souterraine ancienne maison, ancienne église chrétienne et ancienne église orthodoxe !
Peu de fresque visible mauvais éclairage odeur de moisi ; mais toute de même surprise : un autel dédié au culte de Mithra !
Remontés, on n’a pas pu visiter le reste : la basilique fermait !
Après le repas où la soupe Minestrone m’a déçue, direction la basilique st Pierre queue importante mais fluide ; évidemment une merveille.
Sortie : mangé coupe Mistra (fraise pistache noisette) excellent
On ne pourra pas aller à la galeria Colonna ni à santa Maria de Cosmedin l »église romane ; mais on A vu aussi santa Maria Sopra Minerva le 13 qui est admirable.
Dimanche 18 mars
Déjeuner trattoria près du studio ossobuco avec des ces petits artichauts qui fondent dans la bouche
Arrivée à Beauvais 20h30 : on apprend qu’un terroristes forcené a tué des soldats maghrébins et des enfants juifs plus un enseignant à Toulouse ! Nous revoilà en France...
On va tout de suite au salon du livre : pourquoi pas mais c’est difficile de passer de Rome au Japon…
Jeudi 15 mars
Rêve : le commissaire Brunetti passe à la banque pour vérifier les comptes de son épouse. Il constate qu’elle a pris des sommes importantes ; je n’ai pas de compte personnel et nous ne sommes pas à Venise …
Départ à 10heures pour la villa Borghèse : des espaces verts plus ou moins sales plantés essentiellement de pins parasols et pas de fleurs : drôle de chemins que nous avons pris ; groupe sculpté Goethe ou Faust Marguerite et le Démon.
On nous dépouille de tout à l’entrée : pas de sac ! Pas de pochette pas d’appareil photo tout va au vestiaire !
La fameuse Pauline Bonaparte du Bernin a plus à Armand ; Apollon s’emparant de Daphné et David de Proserpine : de la violence avec des gestes prompts et aériens. Là encore nombre de peintures du Caravage peintre préféré de Scipion Borghèse le collectionneur qui les achetait toutes lorsque personnes n’en voulait. Le Bacchus malade Judith, les deux David avec la tête de Goliath (autoportraits) je vois tout en vrai ! C’est un moment exceptionne!!.
Je me suis aussi intéressée à la cène de Jacopo Bassano : les convives pied nus simples et plus ou moins éméchés ; l’un dort sur la table ; rappelle la cène du Tintoret où tout le monde est fin saoul ! j’ai aimé aussi le Guerchin et il y a une peinture de femme au moins une « tête de femme « de Lavinia Fontana.
Sortis, les endroits intéressants semblent loin et difficiles d’accès ; on est arrivé au temple d’Esculape entouré d’un petit lac où des lycéennes rigolent dans une barque en se prenant en photo. Nous sommes redescendus pars la piazza Del populo.
Métro à Flaminio : mangé une glace à Cipro ( amareno tiramisu )
Lecture du soir le sang des pierres de Johann Theorin. Ille d’Öland.
Mercredi 14 mars
Nouveau chemisier gris et blanc façon Prince de Galles avec le gilet sans manches assorti : j’ai presque l’air enceinte, ce n’est pas suffisamment bien cintré. Déjeuner en terrasse. Température toujours douce vers 20 degrés.
Musées du Vatican : dix à 14 heures ! Cette fois on visite toutes les salles ! Même les amphores et vases grecs petits cailloux de nos ancêtres et bijoux rudimentaires paléolithiques dont je me serais passée. La galerie Arazzi possède de très merveilleuses tapisseries représentant des scènes bibliques ; la salle des cartes de géographie est impressionnante ; la salle des mosaïques du 1er et 2eme siècle dont la Noce Aldobrandi. Une salle étonnante de sculptures animales en marbre, picue, onyx … des salles d’art modernes ( des Chirico, Rouault, et Morandi) des Francis Bacon, et enfin la Sixtine j’ai tout vu : le jugement dernier de Michel Ange sur ma gauche et en face de moi ; le baptême du christ de Pérugin juste en face ; je me tord le coup pour voir le plafond je reluque un petit vieux désolé sur le marches d’un palais…
14 heures : une petite brasserie des environs : pris un plat intitulé Locandiera cela consistait en lasagnes pois carottes pommes vapeurs et une petite escalope avec une fine tranche de bacon dessus.
Soir au studio : je fais tremper du linge dans le bidet ; j’aime les bidets on France on n’en trouve plus ; la soupe achetée au magasin d’alimentation s’avère être du bouillon de légumes et de viande !
13 mars
Température douce, soleil tout le temps, déjeuner sur la terrasse. Le café n’est pas bon je le bois avec du lait de toute manière ( je me l’autorise pour les petites vacances et à l’hôtel).
Bus 494 Aracoleli. Piazza Venetia.
Musée Capitolin : l’exposition temporaire « Lux Arcana, les archives secrètes su Vatican » est sans doute intéressante, mais on est venu pour les collections permanentes et on n’a pas le temps d’en faire plus. On est gêné et perdu par cette expo ! Sur les 50 salles que compte le musée on en verra 31 ce qui n’est pas mal. Beaucoup d’œuvres sont déplacées et dans l’audio-guide, on entend commenter autre chose que ce que l’on a sous les yeux. En vrac l’Epinaire , Marc Aurèle, la Louve, , Hercule, la Méduse…
Comme tableau j’ai aimé la Madeleine pénitente du Tintoret ( en fait il s’agit de Domenico son fils) Son St Jean Baptiste communiant jésus est mystérieux sombre trop penché. On retrouve Caravage avec un Jean Baptiste enfant la Diseuse de Bonne aventure, Europe entraînée par Zeus, la Madone du Titien à la robe bleue.
Déjeuner : petite trattoria très bruyante : des linguines vin rouge café Longo.
Vers 13 heures nous étions au Panthéon. L’éléphant en marbre du Bernin.
On se dirige vers la fontaine Trevi à ma demande et on s’y photographie. J’adore les fontaines ces Neptunes chevauchant ou bridant des chevaux rétifs donnent une folle allure à l’ensemble.
12 mars
Je n’ai pas bien compris comment se déroulaient les combats de gladiateurs. Le Colisée ne m’a fait guère d’impression ; c’est la nuit qu’il faut venir.
Sur la colline du Palatin, beaucoup d’anciennes maisons aristocratiques et d’édifices religieux dont il ne reste que des ruines. En bas des escaliers, il y a un plan avec les noms des vestiges des monuments. Mais pas de plans individuel s et lorsque l’on passe devant chaque ruine on ne peut pas l’identifier.
Longue marche à partir de la piazza spania pour trouver le palais Farnèse où j’ai réservé des places pour la visite de 17 heures.
Nerveuse, la jeune conférencière parle d’un débit précipité. Nombreux fous-rires. Elle commente un Hercule qui vient d’achever sa douzième tâche, belle sculpture premier contact avec le gigantisme des statues. Il s’agissait de prendre les pommes au jardin des Hespérides. Hercule a l’air triste, il est sur la sa fin.après ce travail que lui restait-il à accomplir ?
L’Alexandre Farnèse que l’on suit dans le feuilleton Borgia est celui qui a fait construire le palais. Celui qui dit en raillant à Giulia sa sœur « c’est à ta chatte que je dois ma place de cardinal ». Il s’y est fait ; on apprend que Giulia est la « Dame à la licorne « de Vinci. Je me demande quel Farnèse a inspiré celui que Stendhal retint pour Fabrice ? Je n’ose poser la question.
Le jardin est magnifique, le plafond conçu par Annibal Carrache montre des fresques représentant les amours des dieux païens.
Sur le retour nous trouvons l’église st Louis des Français avec ces magnifiques peintures du Caravage la Vocation de Matthieu, Jérôme et l’ange, et le martyre de Matthieu. Caravage est un amour de jeunesse. Je le connais et l’apprécie depuis le lycée. Je me revois découper dans le Nouvel Obs. l’image du Martyre de Matthieu avec le commentaire. Cette rubrique s’intitulait le Musée imaginaire. Au Louvre le grand tableau La Mort de la vierge était un de mes lieux de pèlerinage favoris.
11 mars
A l ‘aéroport à Beauvais j’ai cru que je n’allais pas pouvoir remettre mes chaussures rouge bordeaux que les douaniers avaient prises et dont ils causaient entre eux…
Pendant la descente avant l’atterrissage j’ai eu l’impression que mon estomac remontait dans ma gorge ; cela a duré plusieurs heures. Le studio est correct ; il y an canapé-lit, des sièges roses vifs un bidet dans la salle d’eau. Une grande terrasse. On s’est promené en longeant la forteresse du Vatican ; il s’est mis à faire vraiment chaud ! On a débouché sur la place saint-pierre : fontaine sympathique.