Hic parade : j’ai consulté les statistiques (sur les cent derniers articles) : C’est l’article sur Elisabeth George « Sans l’ombre d’un témoin » qui a été le plus lu. Un mauvais polar dont je ne raconte pas vraiment l’histoire et que je ne recommande pas. Déception !! Je vais m’empresser de trouver un bon Elisabeth George à chroniquer pour la semaine ou la quinzaine qui vient.
En deuxième position le chapitre 13 de « Guillaume Wilson » votre feuilleton des quatre saisons qui
s’intitule « La Demoiselle entreprenante ». Je parie qu’on a cliqué en s’attendant à trouver des
photos ? Mais les connaisseurs auront tout de suite repéré que j’avais repris à mon compte cet épisode délicieux du « Chevalier à la
Charrette » dont le titre est justement « La Demoiselle entreprenante » dame qui offre l‘hospitalité à Lancelot du
Lac, avec la même condition qu’il doit coucher avec elle pendant la nuit.
Lancelot refuse ( tout comme Mathieu mon personnage dragué par la belle) car il a promis sa foi à Guenièvre qu’il va délivrer au royaume de l’ogre. Guenièvre qui n’en sait rien
et avec qui il n’a pas eu ( encore) de relations intimes. Mathieu, lui refuse parce qu’il veut rester fidèle à Guillaume qui n’en sait rien et avec qui il n’a pas non
plus eu de relations charnelles.
Je ne sais pas si vous vous attendez à cela ?
Moi, je l’ignore mais ça n’en prend pas le chemin.
J’ai rajouté un « chevalier » qui ne se trouve pas dans l’épisode initial puisque Mathieu et Guillaume cheminent ensemble et que Guillaume est le « héros » de mon histoire.
Grâce à lui la dame trouve quand même satisfaction. Guillaume ressemble davantage (pour le comportement) à Gauvain, un autre chevalier qui
vadrouille chez Chrétien de Troyes.
Les autres épisodes n’ont pas eu de succès quoiqu’ils ne soient pas pires que celui-là. Le tout premier épisode a été un peu lu. Pour intéresser j’ai changé tellement de titre
que je ne sais plus comment il s’intitule. Pourquoi ne pas lire aussi le chapitre six « De la Lune à la Terre »,un moment clé pour les jeunes amants, le désordre le plus
absolu.
Le numéro 3 c’est le Félibre Outlaw inachevé il manque un ultime couplet ; nul ne sait quand il sera temps de le composer. Et vous avez même un commentaire qui en dit ce qu’il convient d’en dire.
D’autre parodies auraient pu avoir un bon score : Le Malandrin visionnaire, par exemple. Ce malheureux poète que je célèbre sur l’air de Mandrin est terriblement jaloux du précédent. Il se retourne dans sa tombe.
Quatrième les 4 articles intitulés LSD sur lesquels d’aucun ont sans doute cliqué en croyant y lire des expériences de drogues. Il n’en est rien, hélas pour eux, je ne suis pas pratiquante. Il s’agit de littérature sémo-définitionelle qui consiste à prendre un texte et à remplacer chaque mot par sa définition. Tous ceux qui sont tombés dessus par mégarde ont été charmés du résultat comme l’atteste le commentaire du sympathique lecteur qui a bien voulu frapper quelques touches de clavier pour manifester ses sentiments.
Cinquième : « Je suis belle comme un rêve de pierre" ; ceux qui l’ont choisi ont témoigné de leur amour pour la poésie de Verlaine et ils
sont tombés sur un commentaire de la Gradiva de Freud. Légèrement décontenancés, ils se sont ( en personnes cultivées) félicités de l’aubaine. Mais du même Freud
« L’Avenir d’une illusion » mérite aussi le détour en ces temps où l’on s’interroge plus que
jamais sur les rites religieux et de leurs significations
Pour les nouvelles c’est « N° 8659 votre convocation » qui a bien marché, et je vois que certains sont travaillés par l’idée de la dictature ou du peut-être futur service civil ? La voix de l’administration est sans appel ; mais pourquoi ne pas lire « Les Enfants du chevalier » ou « La Huitième chèvre « pendant qu’il en est encore temps ? La biquette bêle après vous. Elle pensait que vous alliez la sauver car il n’est pas impossible de changer la fin. Quant à Entrée en scène si vous ne le lisez pas comment goûter l’atmosphère du blog ? Toute visite devrait débuter de cette manière.
Pour le cinéma, c’est Le film de Pialat l’Enfance nue qui est passé sur la deux en juillet ; une émouvante (re)découverte.
Des récits autobiographiques, vous avez mis le nez dans Asile de fous, je ne vous en blâme pas, mais comment me consolerais-je si vous ne tentez pas de découvrir mon Amérique avec moi ?