Et dite tout de même…
1987 DVD***
En France les derniers films où un ecclésiastique jouait un grand rôle furent signés Bresson et sont antérieurs aux années 80.
Il faut être italien pour encore commettre un tel film !
Giulio est resté attaché à sa mère, il lui reste fidèle en devenant prêtre. Voué au célibat, il n’a pas de problème de sexe, et on le voit jouer comme un enfant plusieurs fois ( au ballon, au train électrique, au baby foot, à mettre très fort le son d’un transistor pour ne pas entendre son interlocuteur…)
Sa vocation est avant tout humaniste ; aider les autres.
Il n’y arrive point ! bien au contraire, tout semble se dégrader à son approche, la sœur qui veut se faire avorter,
le père qui part avec une femme plus jeune de trente ans, son prédécesseur défroqué marié et père, l’un de ses amis profondément déprimé, un autre en taule pour terrorisme… la mère qui se suicide…
Des scènes de violence forte, on tente de le noyer dans la fontaine, on le menace d’un couteau, lui-même est violent en parole et même physiquement… Certaines scènes sont intéressantes.
La mise en scène est forte, la photo de paysage bien belle, et ces qualités sauvent en partie le propos pas forcément passionnant.