Joëlle Losfeld, 2005 ,194 pages .
New-York, 1968 ; Sophie la quarantaine bien sonnée se fait mordre par un chat qu’elle souhaitait apprivoiser. Elle a peur des piqûres contre la rage. Elle est déçue par le chat. Elle est déçue par Otto son mari, avocat, qui vient de se séparer de son associé Charlie, l’un et l’autre pètent les plombs ; elle est déçue par son ex-amant Francis, un personnage que le lecteur trouve particulièrement inconsistant et on se demande pour quoi elle pense encore à lui ; Déçue par son métier de traductrice de français. Ils en ont marre Otto et Sophie, et c’est la grosse déprime ; Mais ils ne vont pas se séparer, et le chat ira à la SPA, ça lui apprendra …
L’auteure sait installer une atmosphère, mais les personnages restent inconsistants, sauf l’héroïne Sophie ( et encore…) mais le chat est très vivant !