The Handmaid’s Tale, 1985.
Suite à mon abandon de la série du même nom, qui m’avait rapidement lassée en dépit de l’intérêt du propos, je me suis procurée le roman, et je l’ai lu d’une seule traite ; en dépit de certaine répétitions un peu fastidieuses ( mais c’est la vie d’Offred, entre ennui et terreur et c’est normal que l le lecteur y participe…) ce récit est intéressant. A travers les propos de la narratrice, nous apprenons comment une dictature théocratique s’est mise en place aux USA, devenue « la République de Gilead » , et comment Offred a été capturée et mise au service d’un couple quinquagénaire, dont le mari appelé « commandant « est effectivement un des piliers du régime ; la narratrice est censée leur servir de mère porteuse : avant même l’installation de la dictature, la pays affrontait un gros problème de stérilité , dû à la pollution, à l’invasion de certains virus, à l’abus de divers médicaments. Les souvenirs de Defred ( qui ne révèle pas son vrai nom ) naviguant entre le présent, et divers couches de passé, sont clairs et nets ( dans la série, je n’avais pas compris certaines choses)
Dans son ancienne vie, la perte de son emploi et de son compte en banque, l’ont dépossédée de tous les droits chèrement acquis aux femmes,ensuite le dressage des captives par les « tantes » , le développement de la relation avec le commandant, la vie quotidiennes des servantes, l’exploitation d la peur, le destin des femmes tristement revenu aux vicissitudes d’autrefois , tout cela est fort bien décrit et fait froid dans le dos ( rien de ce que j’ai exploité comme situation n’est inventé, a prévenu la romancière, qui a puisé dans la passé de civilisations bien connues…) . j’ai su que la série avait une suite, le roman n’en prévoit pas, il suggère seulement le destin d’Offred. Et cela me suffit !
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